Le trou mystérieux


Le mystère des cupules du Mont Saint-Michel est un sujet d'intérêt archéologique et historique.

Les cupules, également appelées "marmites de géants" ou "cupules artificielles", sont des cavités circulaires ou semi-circulaires taillées dans la roche.

 

 Le Mont était déjà un haut  lieu  spirituel il y a 5 000 ans mais peu de traces étaient encore visibles.

Mais un énigmatique rocher  trône en son cœur, et le caractère sacré semble avoir été remarqué par tous les bâtisseurs successifs : ils ont toujours eu soin de la contourner,

construisant autour de cet étrange bloc de pierre.

 

Énigmatique car l’homme y a laissé, il y a plusieurs millénaires de cela, son empreinte : des cupules, des petites dépressions circulaires, ont été creusées à sa surface. Une plus grande au centre et quatre autres plus petites autour.

Les chercheurs et les archéologues ont longtemps débattu de leur origine et de leur signification.

Plusieurs théories ont été avancées pour expliquer l'existence de ces cupules :

 

  1. Rituel religieux : Certaines idées que les cupules étaient utilisées dans le cadre de rituels religieux ou de cérémonies. Ils pourraient être utilisés pour alimenter de l'eau ou des offrandes.
  2. Outils ou activités artisanales : D'autres théories basées sur le fait que les cupules étaient des empreintes laissées par des outils ou des activités artisanales, comme la fabrication de bijoux ou de poteries.
  3. Observatoire astronomique : Une théorie  intrigante, est que les cupules pourraient avoir été utilisées comme un système d'observation astronomique pour suivre les mouvements du soleil, de la lune ou des étoiles.

Pour Stefan Maeder , docteur en archéologie à l’université de Fribourg, il s’agirait d’ “une carte du ciel polaire de cette époque-là, il y a environ 6.000 ans avant nous.” Le trou plus grand représenterait l’étoile polaire et les autres cupules des étoiles majeures tel qu’elles étaient positionnées entre 3900 et 3500 avant notre ère. Les données, reproduites grâce à l’informatique, concordent : le dessin du ciel et celui de la pierre coïncident.

"Dans le texte de la Révélation, rédigé au 9e siècle, qui raconte la fondation du Mont, on dit que Saint-Aubert s'est assis sur une pierre pour contempler son œuvre, et qu'on voit la pierre marquée comme par un doigt, par un trou. C’est cet endroit !"( François Saint-James Guide conférencier de l'Abbaye)