L'aumônerie du Mont-Saint-Michel est un élément clé de l'abbaye, mais son histoire de construction est moins documentée que celle d'autres parties de la Merveille. En effet, contrairement à des éléments architecturaux aussi emblématiques que le cloître ou le réfectoire, l'aumônerie a souvent été considérée comme un lieu plus fonctionnel, moins destiné à impressionner par sa grandeur architecturale.
Les premières traces d'une aumônerie sur le Mont-Saint-Michel remontent aux XIIe et XIIIe siècles. À cette époque, l'abbaye connait un développement considérable et accueille un nombre croissant de pèlerins. Il devient alors nécessaire de disposer d'un lieu dédié à l'accueil et à l'accompagnement spirituel de ces visiteurs.
L'aumônerie initiale faisait probablement partie des bâtiments conventuels romans construits au nord de Notre-Dame-sous-Terre. Elle était alors un lieu plus simple, destiné à accueillir les pèlerins de passage.
Avec la construction de la Merveille au XIIIe siècle, l'aumônerie a été intégrée à cet ensemble architectural monumental. Elle a été aménagée dans les bâtiments conventuels existants et a bénéficié des innovations architecturales de cette période.
Les fonctions de l'aumônerie se sont alors diversifiées:
Au cours des siècles suivants, l'aumônerie a subi de nombreuses transformations. Des aménagements ont été réalisés pour répondre aux besoins évolutifs de la communauté monastique et des pèlerins.
Aujourd'hui, l'aumônerie du Mont-Saint-Michel continue d'assumer ses missions d'accueil, d'accompagnement spirituel et de célébration. Elle est un lieu de vie essentiel pour la communauté monastique et un espace de ressourcement pour les visiteurs.
En résumé, l'histoire de la construction de l'aumônerie du Mont-Saint-Michel est étroitement liée à l'évolution de l'abbaye elle-même. Ce lieu, bien qu'il ne soit pas aussi spectaculaire que certaines parties de la Merveille, est un élément fondamental de l'histoire et de la vie spirituelle du Mont-Saint-Michel.